L’intelligence artificielle révolutionne la gestion patrimoniale : arbitrages instantanés, recommandations plus fines… Mais attention, la machine n’efface pas le rôle du conseiller, elle le renforce.

La gestion de patrimoine entre dans une nouvelle ère avec l’essor de l’IA générative. Grâce à GPT-Finance, un arbitrage d’assurance-vie pourrait être effectué en seulement 10 millisecondes. Une prouesse technologique qui fascine, mais qui ne remplace pas l’humain.

👉 Déjà adoptée par 98 % des conseillers chez Morgan Stanley, l’IA agit comme un exosquelette intellectuel : elle calcule, l’humain décide. La réglementation veille d’ailleurs : l’AI Act européen classe ces usages financiers comme « haut risque », obligeant à garder l’humain dans la boucle.

Si les jeunes générations se montrent plus enclines à confier leurs placements à une IA (41 % des millennials contre 14 % des boomers), le rôle de l’accompagnement humain reste essentiel. L’IA apporte la vitesse, le conseiller la confiance et l’empathie.

En résumé, l’IA n’abolit pas le conseiller, elle l’augmente. Le véritable enjeu n’est donc pas de remplacer l’humain, mais de le rendre plus fort, épaulé par une puissance de calcul inégalée.